C’est l’histoire d’une femme SEPienne qui vient de « fêter » sa 101e Perfusion ( perf pour les intimes) de Tysabri. Un traitement de fond, une compagnie liquide qui voyage dans ses veines pour la SEPienne. Chaque mois la dame fait son petit baluchon pour l’hôpital d’un jour pour toujours. Direction la chambre à droite pour un fauteuil médicalisé.
Pas de suite dans le palace pour accueillir l’aiguille dans son bras. Ses veines comme un cheveu d’ange résistent à la piqure. Son ami, sa compagnie de l’après-midi, la poche de Tysabri qui coule goutte à goutte jusqu’à plus soif. La SEP comme ennemi, une plaque lourde à porter. C’est un défi pour la vie avec la plus belle des compagnies.
5 février 2016
Quotidien