
La plage déserte, emportée par la mer, un coucher de soleil en plein ciel où l’on peut s’éteindre bien seul.
C’était la fin, les cendres éparpillées dans la mer dorée au pied des Portes, au bout de l’île de Ré. Au creux des vagues, dans les rouleaux, ballotées par les flots, le phare des baleines au bout du quai.
Un cimetière des éléphants à l’orée du petit bois de Trousse Chemise.
La plage déserte emportée par l’océan, un coucher de soleil en plein ciel où l’on peut s’éteindre bien seul. Dans nos coeurs en croix, tante Claudine, dans les eaux profondes qui bercent les marées. Brise larmes au fond du large. Le grand sommeil.
P. M
6 juin 2025
Quotidien