
Une marelle by Chevigny. Entre ciel et terre, tu pousses mon bras long pour que je m’allonge. Tu peux toujours rêver.
La marelle, un jeu d’enfant dans la cour des récréations, jetant ton palet, ton cailloux en équilibre autour d’un tracé de craie.
De fiel en ciel, sans te soucier, tu jettes ton jeton à cloche-pied dans les réseaux de l’univers pour être dans la bonne case.
Dans ton royaume, ton « palet », au sommet de ta tour penchée, ta galaxie, tu pousses mon bras long pour que je m’allonge. Tu peux toujours rêver.
A l’école de la vie, je ne vais pas te faire un dessin au sol, j’adore le monde entre terre et ciel. Car, il y a le temps qui gravite avec tout ce qui palpite. Tu es tout petit, faut faire avec.
P. M
3 avril 2025
Quotidien