Géraldine Montégut est atteinte de la sclérose en plaques, pas de sursis, c’est perpette dans la cellule souche.
La Sclérose en plaques : quand le corps se met à attaquer le système nerveux ! Le 30 mai c’est La journée mondiale de la sclérose en plaques, mais pas que.
.Je vous présente Géraldine Montégut, une chevignoise atteinte de la sclérose en plaques, une maladie décelée à l’aube de ses 26 ans en 1995.
Les symptômes sont multiples et sournois, engourdissement d’un membre, perte de la sensibilité d’une main d’une jambe, ou les deux, c’est au choix, troubles de la vision et des mouvements, mal de dos avec sensations d’une décharge électrique, perte d’équilibre, difficulté pour marcher, etc…j’en passe et des meilleurs.
Vous me direz, elle part avec un handicap, ça fait lourd à porter pour un petit bout de femme, eh bien non, Géraldine a continué sa vie contre vents et «poussées*», se relevant après chaque réveil de la maladie, 28 ans de combat contre la douleur de son corps, pas de trêve pour la fluette Chevignoise, une attitude positive et optimiste, aucune plainte, ni démonstration, ni d’angoisse dans son logiciel, le virus est en elle, la vie qui est son pare-feu.
La grossesse et la naissance de sa fille Sarah, sera le médicament, sa défense, 2 ans et demi sans poussée, c’est à prendre, un antidote qui a presque fait oublier la SEP. Géraldine vit sa sclérose en plaques à la cadence des poussées plus ou moins aggravantes, une par an, voire 2, c’est le tarif, hospitalisation, perfusion de Cortisone…la maladie attaque à n’importe quel moment, endroit, pas de sursis, tu prends perpette.
Dans son parcours médical elle est un peu seule, pas vraiment de réponse à ses questions, ses interrogations, pas de traitement de fond.
Le destin, une rencontre va changer la donne. Le professeur Dijonnais Thibault Moreau rentre en scène, un acteur étoilé, un spécialiste de la SEP qui va reprendre la situation médicale de Géraldine, il y a du boulot, on repart à zéro.
Le professeur Moreau est un cadeau, un accompagnement, une orientation au petit soin de 2003 à ce jour sur les différents traitements à suivre, faire le bon choix, afin de repousser l’évolution de la SEP qui grignote du terrain. Avec la période de la Covid 19, la patiente étant immunodéprimée, je ne vous dresse pas le tableau des précautions à prendre.
Le résultat est plus que bénéfique, voire un peu magique, la «potion» fait son action dans le système nerveux, le message passe et balaye la mauvaise graine. Géraldine est en équilibre, sur le fil, un exercice de balancier, son quotidien : vivre avec la sclérose en plaques, ne rien lâcher pour ne pas tomber. 28 ans plus tard, la sclérose en plaques, c’est toute la vie.
P. M
*Le plus souvent, la sclérose en plaques évolue par poussées, au cours desquelles les symptômes réapparaissent ou de nouveaux symptômes surviennent. Au bout de quelques années, les poussées laissent des séquelles (symptômes permanents) qui peuvent devenir très invalidantes. La maladie peut en effet porter atteinte à de nombreuses fonctions : le contrôle des mouvements, la perception sensorielle, la mémoire, la parole, etc.
30 mai 2023 à 17 h 43 min
Bon courage madame,,vous êtes fortes car j’en connais qui.ne veule plus se défendre .Avec votre fille cela doit beaucoup vous aidez ,à continuer pour avancer
Ç’est un joli texte de courage. Bonne continuation et merçi pascal pour ces maladies qui !peuvent aider les autres. Amitiés