Côté court
Jeu, set et match pour les 2 terrains de tennis en plein-air vers le gymnase des Iris à Chevigny. Un revers un peu cours pour les courts outdoor.
Au milieu des pavillons sans club house, ce double terrain de jeu n’est plus dans la ligne, dans le cadre.
Le son de la frappe s’étouffe dans le silence du central. Un mur sans son, des installations sportives extérieures sans joueurs, des cailloux et graviers en guise de terre battue, injouable sur cette surface.
Une paire de manche pourrait gripper le public qui a les fenêtres sur courts, tout est calme, faut pas choper, même une amortie ça fait du bruit.
Dans le couloir du temps, j’ai souvent tapé la balle au Iris. Raquette grand tamis, premier de cordée, je monte au filet, un avantage, la grande taille, ça « Head ».
Un effet rétro, sans mélo. Le « cou » droit, la tête haute, le jeu de jambes en position d’attente.
Côté jardin
Le revêtement des Iris tourne de l’oeil, ce n’est plus du quick en surface, ni du gazon, mais un mix d’herbe sauvage qui a fait son temps, un sol crocodile sans polo, une version gravier tout terrain, sans coup de balai.
Un revêtement, un équipement laissé à l’abandon, une volée de laisser-aller sans carré de service. Un jardin ça s’entretient, faut-il avoir la main verte.
Fin de partie sans applaudissements pour les courts de tennis des Iris.
Les résidents, les voisins très vigilants sont au première loge sur cet espace sans échange.
Ne pas déranger la tribune, se faire prendre à contre-pied, ça serait une faute directe. Le jeu n’en vaut pas la chandelle.
P. M
18 mai 2023
Quotidien